Qui conduit votre vie ?
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L’allégorie de la calèche

Carriage ride

L’allégorie est connue mais il est toujours bon de se rappeler les concepts essentiels.

Imaginez une calèche, sur une route, sinueuse ou non,  caillouteuse ou non, dangereuse, ou non selon  les chemins empruntés, selon les saisons et les journées.

 

La calèche à 4 roues. Elle est tirée par 4 chevaux et conduite par un cocher. A l’intérieur, un passager.

Le cocher, représente le mental, le conscient.  Il  dirige les chevaux et leur demande d’avancer.

Les chevaux représentent les émotions, 4 principales : colère, tristesse, joie, peur.

Le cocher a une tâche délicate, savoir diriger les chevaux, les écouter, sans les laisser agir, leur donner l'envie d'avancer sans les brusquer, entendre leur fatique également.

Questions :

Le cocher brutalise les chevaux que  se passe-t-il ? Les chevaux s’affolent et s’emballent…et vont où bon leur semble.

Le cocher ne connait pas la route ? les chevaux ne savent pas où aller.

Il conduit trop vite ? sans tenir compte des chevaux et encore moins du passager. Attention au burn-out sad.

Le cocher s’endort ? les chevaux vont où ils le désirent…ce sont les émotions qui prennent  le dessus et orientent la calèche.

Que se passe t-il si les chevaux s’emballent ou s’arrêtent ? si la calèche est défectueuse?

Et le passager ? le passager est notre moi intérieur. Seul lui connait la destination et trouver le bon chemin au bon moment.

Qui mieux que lui peut connaitre la bonne direction ?

Comment le passager communique-t-il avec le cocher ?

Certains la nomment intuition. Pour ma part je dirais simplement que la présence à soi et à l'instant implique de fait une communication sans parasites.

Et là, la sophrologie est aidante.

La sophrologie offre un ensemble riche de techniques qui permette d'alléger la charge mentale, et de faire confiance à son corps et à ses émotions sans les laisser diriger notre vie.

A force de faire confiance à notre tête (cette tête bien pensante dont on nous a rebatu les oreilles), notre corps ne sait plus. Il ne sait plus que manger, que boire, mais plus fondamentalement il ne sait plus où aller. Le jour où notre tête lâche, nous ne pouvons nous concentrer davantage, nous sommes envahis par une extrême fatigue. Au delà encore, c'est le burn-out ou les crises de panique. Sommes-nous sans notre mental?

Si nous travaillons à faire confiance à notre corps, à harmoniser corps et esprit, le jour où notre charge mentale est extrême, notre corps est présent, solide, pour nous faire avancer.

 

Retrouvons ce contact avec soi pour que la calèche avance sur notre chemin de vie. Qui sait mieux que nous où aller? Encore faut ils se faire confiance….

Attention donc à ne pas trop brutaliser nos émotions.

Essayons de ne pas laisser notre mental choisir notre vie.

Chaque rôle est essentiel. Laissons au passager, aux chevaux et au cocher le soin de faire avancer ensemble notre calèche.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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