Il faut que je dorme
Il faut que je dorme

 

 

forest

 

Le "il faut" beaucoup de personnes insomniaques le connaissent.

Et là, le psychisme fonctionne de telle manière que le sommeil ne vient pas…. où il y a volonté de dormir, les chances s'amenuisent de dormir effectivement.

Cycle infernal, l'insomnie est une véritable souffrance.

Il y a plusieurs problèmes: le fait de ne pas dormir d'une part, et les conséquences directes que cela entraine, somnolence diurne, fatigue chronique, irritabilité, dépression, poids….

Plus l'anxiété est élevée, moins je dors. Moins je dors, plus je suis nerveuse et plus mon niveau d'anxiété augmente.

"Mon cerveau ne s'arrête jamais. C'est comme si ça brûlait à l'intérieur" me dit une personne avec qui je travaille en ce moment. Et pendant la 1ère séance que nous faisons, elle s'arrête à plusieurs reprises pour noter sur un papier, de peur d'oublier.

"Je pense que c'est dans ma nature. Je serai toujours insomniaque" me raconte une autre.

 

Le sommeil se prépare toute la journée

Pour parler sommeil il faut en premier lieu parler journée. En effet, inutile de se dire en se mettant au lit qu'on va dormir.

Comme le dit la sophrologue qui m'a enseignée la spécialisation "sommeil", Caroline Rome,  le sommeil se prépare dès l'éveil.

Comment se déroulent vos journées ?

Actives ? Caféinées ? "Sodaifiées" ? Sucrées ? Faites vous la sieste ? Avez-vous des techniques pour décompresser ?  Quid de votre respiration ? Des pauses que vous vous octroyez dans la journée ? Que faites vous pendant les pauses?

J'aborde chacune de ces questions en séance dans un protocole de sophrologie sur le sommeil.

Elles sont primordiales car elles permettent bien souvent de faire prendre conscience à la personne concernée ce qui occupe son quotidien. Oui si je bois 1 litre de café par jour il sera plus difficile de trouver le sommeil. Oui si je reste des heures devant un écran d'ordinateur aussi.

Il n'y a aucune fatalité dans l'insomnie contrairement à ce que pensent beaucoup.

Il est par contre utile d'apprendre à se connaître:

  • Suis-je un gros dormeur ou un petit domeur ? Un dormeur flexible ou rigide ?
  • Combien de temps durent mes cycles ?
  • Quels sont les signes annonciateurs du sommeil ? Et les signes d'anxiété ?
  • Qu'y a t-il dans ma chambre ?

 

Dans le même temps prendre conscience de la respiration et apprendre à raccompagner doucement mais fermement les pensées à la porte pour se centrer à nouveau sur la respiration. A nouveau et à nouveau… et avec de l'entrainement et un peu de persévérence, les nuits deviennent plus longues, moins fragmentées et les journées vivables.

Pour aller plus loin, j'anime un atelier sur le sommeil le 17 novembre à Paris et le 21 novembre à St Mandé. Contactez-moi smiley

 

 

 

 

 

 

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