Quand la sophrologie devient vitale

 

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Quand je commence mes cours de sophrologie en septembre, les élèves s’attendent  à plusieurs choses :

  • Voir des résultats probants au bout de 2 cours
  • Développer des réflexes en 3 séances

Ils sont aussi  incrédules quand je leur dis que la détente du corps,  1ère technique apprise en sophrologie sera bientôt très rapide.

En 1 ou 2 secondes, ils seront capables de détendre corps et esprit, allongés, debout, en marchant….

 

Comment et quand voir les résultats d’une pratique de sophrologie ?

Je réponds souvent par une question : Quels  résultats attendez-vous ? 

Et si vous ne savez-pas, pourquoi  finalement attendre quelque chose ? Et si pour une fois on se laissait agir ?

Sans chercher à n’importe quel prix à tout comprendre, sans vouloir tout contrôler.

 

Quand la sophrologie devient-elle un réflexe ?

Les réflexes viennent avec l’entrainement.

C’est d’ailleurs l’une des lois donnée par le Dr Caycedo, le fondateur de la sophrologie :

“LA LOI DE LA REPETITION”

Répéter chaque jour les mêmes gestes.

Refaire chaque jour la même technique apprise.

Chaque jour quelques minutes, et non une fois par mois, 1 heure.

C’est la répétition qui permet l’intégration et qui créé le réflexe !

Je vais même au-delà.  Après le réflexe vient la nécessité :

Si vous vous douchez  tous les jours, c’est que vous avez conscience que cela vous est nécessaire, voire agréable ; cela se passe de la même manière avec la sophrologie.

Le besoin de faire vos séances de sophrologie viendra avec la conscience que cela vous est bénéfique et indispensable.

Cela peut au premier abord paraître contraignant.

Je pense que l’entrainement en sophrologie est, pour certains, effectivement  contraignant les 1ères semaines, le temps de créer le réflexe, puis le besoin.

Mais c’est un peu un engagement que vous prenez envers vous-même.

Cette loi est admise dans de nombreuses pratiques artistiques ou sportives.

Voici la citation d’Eugen Herrigel, qui parle du karaté :

“Plusieurs semaines s’écoulèrent sans que j’eusse marqué le moindre progrès. Je constatai par contre que cela ne me touchait aucunement. L’art tout entier m’était-il donc devenu indifférent? L’apprendre ou ne pas l’apprendre, découvrir ou ne pas découvrir ce que le Maître entend par ce “quelque chose”, trouver ou ne pas trouver l’accès du Zen, tout cela me faisait subitement l’effet de s’être éloigné de moi, de m’être devenu si indifférent que je ne m’y attardais plus.

Je me proposai plus d’une fois de m’en ouvrir au Maître mais dès que je me trouvais devant lui, je perdais tout courage; j’étais persuadé que l’unique réponse que j’obtiendrai de lui serait cette objection ressassée: “N’interrogez pas, entraînez-vous!”.

 

La sophrologie est beaucoup moins contraignante. Mais le principe reste le même.

 

Faites. Et refaites chaque séance, comme si c’était la 1ère fois J.