Sophrologie in situ (enfin presque)

zen asian atmosphere

 

 

Premièrement

Remarque habituelle: "Je n'ai pas le temps";

Et c'est vrai: surcharge de travail, boîte mail débordante, pression hiérarchique, sollicitations constantes, interruptions fréquentes.

Le "à chaque jour suffit sa peine" n'a plus de raison d'être; Et mêmes les soirées et week-ends sont consacrés à préparer la réunion du lundi, le power point et le reste.

La tête dans le guidon, impossible de se souvenir qu'il est nécessaire de s'arrêter pour suivre les précieux conseils d'une sophrologue certes compétente mais complètement déconnectée de la réalité smiley.

 

Deuxièmement

Réponse de ma part: "aucun problème";

Il reste les toilettes, l'ascenseur, le passage du bureau à la salle de réunion n°1 et de cette dernière à la salle de réunion n°2, la pause ou 1/2 pause ou 1/4 pause du déjeuner, etc……..

Bout à bout il est tout à fait possible d'arriver à la fin de la journée plus en forme, moins vidé, moins nerveux…zen est le mot en voque qui convient.

Il est aussi possible de laisser au bureau les soucis du bureau.

"Je n'y pense pas"; Aucun souci, la sonnerie du smarthone est là aussi pour cela, ainsi que les post it, les copains (les bons copains) et les RITUELS, qui une fois choisis, ne s'oublient plus.

Cette semaine,  la personne que j'accompagne était très énervée, respiration courte, gestes rapides, débi de parole accéléré.

Elle commence à me parler de ses contraintes et plus elle en parle, plus la repiration s'accélère. J'écoute, j'entends, et après quelques instants je lui demande simplement de poser une main sur son abdomen et de suivre le mouvement.

Quelques secondes plus tard, je lui demande de continuer à me parler SANS lâcher sa respiration. Je commence par lui demander de me parler de choses banales, le repas ou les sorties prévus pour la semaine, en suivant le mouvement toujours; Un peu difficile au début, elle s'habitue.

Le débit de paroles ralenti, ses pieds se posent au sol, les mains arrêtent leur mouvement perpétuel…et elle commence à bailler, ., pour me dire simplement "je suis prête à aller dormir".

A aucun moment elle ne s'est interrompue. Mais elle était en contact avec elle-même et non pas uniquement dans sa tête à réfléchir, plannifier, se faire des noeuds au cerveau (expression riche de sens smiley). Comme le dit si joliment Eline snel dans "Calme et attentif comme une grenouille", "il n'y a pas d'idées dans le ventre"!

Ce type de pratique est pertinent et ultra efficace. Pertinent parce que adaptable à l'infini et adapté à la vie de l'entrepise aujourd'hui. Efficace pour ce qui vient d'être décrit en témoignage.

Si je dis à quelqu'un qui est surchargé de travail qu'il faut prendre des pauses, il ne se sentira pas forcément entendu et compris.

Je m'adapte donc constamment à la journée de travail de chaque personne que j'accompagne.

Je questionne pour connaître ses habitudes et demande de façons précise le déroulement de sa journée. Du matin au réveil jusqu'au coucher.

J'observe, la posture ou la respiration, la manière de raconter, mais aussi les façons de s'énerver et de s'émouvoir de chacun. Et j'adapte. Où se cachent les peurs et que faire AVEC (et non sans..que ferions nous sans peur :)).

Conclusion

Il y a toujours plusieurs micro instants dans une journée où il est possible de mettre de la sophro, même quelques secondes. Au fil des séances, avec les secondes de pratiques quotidiennes, j'observe régulièrement une prise de conscience des personnes, qui d'elles-mêmes sans qu'à aucun moment je n'ai suggéré ou dit, réalisent qu'une vraie pause est salutaire pour toute la journée.

 

 

Prochain atelier thématique: le 17 novembre et 21 novembre, réapprendre à dormir.

 

 

 

 

 

 

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